La commission chargée d’examiner la demande de libération anticipée de l’ancien président de l’Etat Moshé Katzav condamné à 7 ans de prison pour viol a rejeté sa demande mercredi.
La commission a déclaré que le fait que M. Katzav n’avait exprimé « aucun regret ni empathie pour ses victimes » jouait contre lui dans le cadre de cette demande.
L’ancien président a toujours nié les faits et démenti avoir violé les plaignantes, ce que la commission a mis en avant pour justifier sa décision.
Les avocats de M. Katzav ont annoncé qu’ils feront appel de cette décision, la libération anticipée pour bonne conduite après que l’accusé a purgé deux tiers de sa peine n’étant pas selon eux liée aux aveux du détenu.
Moshé Katzav avait été condamné en 2011 à 7 ans de prison ferme pour viol sur deux femmes qui travaillaient avec lui quand il était ministre du Tourisme.
DW